Les deux acolytes de Pawol pou Ri, que l’on ne présente plus, sont de retour. Cette fois, dans la peau de braqueurs maladroits et gaffeurs… Mais à mourir de rire. Dans la pièce « Braquage à l’antillaise », Pascal Moesta et Christian Goeffroy prouvent, une nouvelle fois, qu’ils sont des rois de la comédie.
Plutôt habitués à braquer des lolos et supérettes, les deux protagonistes décident de monter d’un cran en s’en prenant à une banque… C’est là le point de départ de la pièce de théâtre « Braquage à l’antillaise »…
Pendant plus d’une heure trente, les premiers spectateurs présents à avant-première ont pu suivre les déconvenues de nos deux compères… Car, bien évidemment, rien ne se passe comme prévu. Et le manque d’organisation des deux braqueurs entraîne une succession de sketchs hilarants.
Les deux comédiens principaux, Pascal Moesta et Christian Goeffroy n’en sont pas à leur coup d’essai. Les Guadeloupéens les ont découvert sur le petit écran avec la troupe Pawol Pou Ri. Depuis, ils ne se sont jamais quittés. « On joue même au foot ensemble » confie Christian.
Et c’est sans aucune hésitation qu’ils ont accepté ce nouveau projet, avec toujours le même plaisir de partager la scène. « Les automatismes reviennent très vite » explique Christian. Et son partenaire Pascal de renchérir : « Notre complicité, c’est à vie« .
Une complicité qui transpire dans la pièce. C’est d’ailleurs le premier qui intima l’ordre au second de visionner la série La Casa de Papel – dont est en partie inspirée la pièce. Le braquage d’une banque qui tourne mal, des millions de téléspectateurs ont suivi les aventures de la bande du Professeur. Ici, au delà du braquage et des tenues, la comparaison s’arrête là. Car, avec l’auteur-metteur en scène, Pascal Moesta et Christian Goeffroy se sont véritablement démarqués, avec un fil conducteur, des blagues, des chutes, et surtout des mimiques inimitables.
Le jeu sans paroles des deux hommes est sans conteste l’un des meilleurs. Sans prononcer un mot, ils ont empli la salle du Casino du Gosier, où s’est tenue l’avant-première de la pièce, d’éclats de rire.
Les maladresses, les disputes de Mazouloute et Bouliqui, leurs personnages font mouche…
« Braquage à l’antillaise » est aussi l’occasion pour deux jeunes comédiennes de faire leurs débuts sur scène. Sarah Moiret et Diana Glandor se sont démarquées et ont séduit l’équipe de casting de la pièce, il y a quelques mois.
Auparavant, c’est sur l’application prisée des jeunes TikTok qu’elles ont fait parler d’elles. Chacune se mettant en scène dans des sketchs humoristiques.
Un duo féminin qui vient apporter un vent de fraîcheur qui se mêle aisément au bagou des deux hommes.
A voir un extrait de la pièce « Braquage à l’antillaise » :
Tout au long du mois de mai, la pièce sera en représentation dans de nombreuses salles du département.
A (re) voir le reportage de Paul-Henri Schol et Christian Danquin, le commentaire est de Jordi Rayapin :